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23 avril 2012 1 23 /04 /avril /2012 14:12

salon-livre-alencon-2012.jpg  "TroubleAnita-et-Michel-Onfray-philopsophe.JPG mirma-dedicace-de-Michel-Onfray-copie-1.JPGoir" participe au salon d'Alençon

Vendredie à 18h30 - Conférence Michel Onfray

Samedi 2 juin 2012 de 9h30 à 13 h et de 14h30 à 18h30

Dimanche 3 juin 2012 de 10h30 à 13 h et de 14h30 à 18 h

 

Halle au Blé d'Alençon - Place de la Halle au Blé - 61000 - Alençon

Entrée libre, ouvert à tous

 

Rencontre avec Anita Baños-Dudouit pour "Trouble miroir" le samedi 2 juin à 11h30.une_-belle_rencontre.jpghalle au bléanita salon Alenconrencontre-Alencon6.JPG

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20 avril 2012 5 20 /04 /avril /2012 14:19

5e Rencontre autour du polar

Il est chaud, il est brûlant, le programme de la 5e Rencontre autour du polar, tout juste sorti des presse de l'imprimeur...
Rendez-vous nombreux le samedi 26 mai 2012, de 15h à 20h, à l'Orangerie d'Eaubonne ! parc-de-l-lOrangerie.JPG

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C'est avec une grande joie et une fierté à peine dissimulée que nous vous présentons la 5e édition de la Rencontre autour du polar d'Eaubonne. Qui aurait pu prévoir une telle longévité ? Comme quoi, avec une idée un peu folle, un président visionnaire (ou inconscient ?), une bande d'amis passionnés, quelques contacts, un bon graphiste, un peu de débrouille et beaucoup d'énergie, c'est possible !
Cette année encore, nous accueillerons une dizaine d'auteurs, confirmés ou néophytes, du Val d'Oise ou d'ailleurs, auteurs à plein temps ou aux talents multiples, certains se consacrant également à la musique, à la peinture, à l'édition, et j'en passe... Cela tombe bien, car nous aussi, nous aimons la musique. C'est pourquoi nous avons invité le collectif d'Eaubonne Jazz (est-il encore besoin de le présenter ?) pour un mini-concert à l'heure de l'apéro. Nous aimons également la peinture. C'est pourquoi nous avons invité un artiste peintre d'Ermont à venir exposer ses tableaux. Et bien sûr, nous aimons le polar. C'est pourquoi nous sommes très heureux d’accueillir enfin Christian Roux, que nous espérions depuis quelques années. Nous sommes également ravis de retrouver Jacques MondoloniJohn-Erich Nielsen et Roland Sadaune, qui nous avaient déjà honorés de leur présence par le passé. Nous sommes impatients de vous faire découvrir Anita Baños-DudouitPierre Brasseur,Christophe CostantiniClaudie LecœurPhilippe MullerHervé Sardet Danielle Thiéry. Enfin, nous avons convié les éditions Après La Lune et la revue 813, consacrée à la littérature policière. Et comme nous sommes aussi très joueurs, nous vous préparons peut-être une ou deux autres surprises...
Alors ne manquez sous aucun prétexte ce rendez-vous littéraire, musical, convivial, enrichissant et joyeux dans le cadre quasi-bucolique de l'Orangerie et du parc de Mézières !

Le programme du 26 mai de 15 h à 20 h :

De 15 h à 20 h, les auteurs dédicaceront leurs livres.

16 h Interview-débat avec les auteurs

18 h Concert avec Eaubonne Jazz (guitare : Sylvestre Planchais, contrebasse : François Masse, vibraphone : Pascal Bivalski)

Exposition de Régis Lefumat, artiste peintre d'Ermont
Bar et restauration légère sur place

Entrée libre, gratuite et vivement recommandée

Accès

En train :

depuis Paris Nord, Paris Saint-Lazare ou par le RER C ==>Station Ermont Eaubonne

En voiture :

Autoroute A15 Autoroute A115 ==>sortie Eaubonne

Salle de l'Orangerie, avenue de l'Europe, 95 600 Eaubonne
Plan
E-mail : ulysse.95@free.fr

Rencontre du 5e type: vous n'y étiez pas ?

Ambiance 4La 5e Rencontre autour du polar s'est déroulée sous un ciel magnifiquement bleu. On a même craint qu'après tant de pluie, les amateurs de polar aillent se détendre en forêt ou sur une barque en rivière. Que nenni, ils sont venus découvrir les auteurs invités cette année à l'Orangerie d'Eaubonne ce samedi 26 mai 2012.

ExpoTout a commencé en douceur, aux alentours de 15 heures. L'expo est en place. Chaque auteur a eu droit à une assiette café-gâteaux de bon aloi. L'ambiance est sans conteste noire et morbide de part les silhouettes tracées sur le sol et révélant que des crimes ont été commis en ce lieu désormais maléfique. Mais on parle, on parle, et les premiers visiteurs arrivent pour découvrir la cuvée 2012 des rencontres.

Anita Banos-DubouitJacques MondoloniSylvie CohenHervé SardClaudie Lecoeur Philippe Muller Ambiance1.jpg Ambiance2.jpg

Nous avons invité des auteurs peu connus mais qui pour certains ont publié des dizaines de livres. Cela ne veut pas dire pour autant qu'ils vivent de ce qu'ils écrivent, c'est presque une danseuse qu'ils entretiennent. La littérature a rarement nourri son homme, et nous avons aujourd'hui la preuve que cet adage est vérifié : Roland Sadaune est à la retraite et a tout son temps pour écrire, John-Erich Nielsen concilie son métier de CPE et le polar. Toujours est-il que le public arrive et discute avec tous les auteurs. Nous avons compté une centaine de visiteurs lors de cette rencontre.
Roland Sadaune John-Erich Nielsen

A la caisse, bien sûr, nos charmantes hôtesses font des merveilles, entre sacs, marque-pages et ruban encré de quelques kilomètres de long. Il est 16 heures et des poussières, l'Orangerie est bruissante des conversations entre auteurs et visiteurs. Nous sommes à un stade humain, sans file d'attente ni énervement, cette rencontre se passe au mieux.

Jean-Jacques RebouxIl est quoi ? On va dire 17h30, Jean-Jacques Reboux prend le micro et fait le tour des auteurs, avec une question récurrente : "Quand tu commences un bouquin, connais-tu déjà la fin ?" A notre grande surprise, la plupart répond "non". Un exercice plutôt... acrobatique. Le débat dérive ensuite vers l'univers de chacun des auteurs. Criminologie, psychiatrie, éducation, le micro retransmet l'expérience de nos invités...

Christophe CostantiniVers 18 heures, la musique s'invite à l'Orangerie et le collectif Eaubonne Jazz nous régale. Nous avons droit à un beau moment musical avec deux intervenants surprise, un auteur saxophoniste (Christophe Costantini) et une Ulyssienne flûtiste :voir un extrait.

Entre 19 et 20 heures, le public part profiter des derniers rayons de soleil, et nous autres nous activons à plier les chaises, ranger les tables et pique-niquer gentiment en discutant de ce merveilleux après-midi. Vivement l'an prochain !

Christian RouxEt un merci spécial à Christian Roux pour être venu malgré tout...

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18 mars 2012 7 18 /03 /mars /2012 19:30

Chronique de Trouble miroir et commentaires de lecteurs

 

2015 :

Bonjour Madame ,

Je passe actuellement,des instants fabuleux à la lecture de votre passionnant roman dont j'ai hâte de connaître le dénouement .
Ce livre est bien écrit, l'idée, bien construite et claire malgré un sujet choisi assez ardu, qui aurait pu rendre l'histoire rébarbative .
Vous avez su adapter le vocabulaire de la psychiatrie au niveau des lecteurs peu avertis, de façon à rendre le texte compréhensif par tous .

Lorsque le lecteur n'a plus envie de "lâcher" son livre, c'est là le signe de la  réussite pour un écrivain dont l'avenir est certain .

J'ai hâte de lire votre autre roman dont ma soeur Nelly (m'a dit beaucoup de bien également .

Permettez-moi ,Madam, de vous adresser de sincères félicitations pour votre talent et ,déjà, pour vos projets à venir .

Bien cordialement .

Yolande M

* * * * 

 

2011 -"Un thriller au CHS, admirablement bien mené par l'auteur (qui connaît bien ce milieu) et salué par de nombreux jurés du Salon du Premier Roman qui vient de se tenir à Draveil.
Le dangereux psychopathe qu'a croisé jadis Sarah, infirmière, en tant que patient de son service, est-il le séduisant interne qu'elle retrouve plus tard au CHS?
Prête à tout pour dénoncer l'imposture, Sarah se lance dans une enquête plus périlleuse et compliquée qu'il n'y paraît...
Le style est fluide, le suspens présent tout au long du récit, la lecture agréable.
Une fin ouverte annonce le prochain roman, que, personnellement, j'attends avec impatience."

* * * *

 

"Trouble Miroir, troubles pensées... 29 octobre 2011

L'esprit navigue d'un personnage à l'autre sans répit, sans jamais se poser, sans jamais trouver la quiétude.
Le lecteur cherche sans cesse la vérité mais les rebondissements de situations remettent toujours sa pensée en question.
Un roman à lire absolument !
Brigitte M.

* *  * *

Chronique

"Ce qui est d'abord intéressant dans ce livre, c'est que l'auteur a une très longue expérience du milieu psychiatrique, si bien qu'elle maîtrise avec brio une intrigue haletante que le lecteur ne quitte pas avant la dernière page. L'histoire qui met en scène deux personnes, deux frères, dont l'un est dit aliéné et l'autre se situe du bon côté de la barrière, celle des soignants. Or la frontière des identités est mince entre ces deux hommes qui vont se retrouver dans le même hôpital, et dont on pourrait penser qu'il leur serait impossible d'inverser les rôles.
Et c'est ce qui trouble infiniment une infirmière de cet hôpital, attirée par l'un, médecin, fascinée par l'autre, atteint de maladie mentale assortie d'une intelligence et d'une ruse incomparables. Grâce à ce roman, on accède à la connaissance d'un service de soins, aux difficultés psychologiques liées à l'esprit manipulateur de certains malades, au désarroi d'une infirmière qui tente d'exercer son métier dans des conditions complexes. A recommander pour tous ceux qui aiment les intrigues psychologiques, et qui désirent en savoir plus sur ce milieu très fermé qu'est l'hôpital psychiatrique."

 

 

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9 mars 2012 5 09 /03 /mars /2012 19:38

Prochainement sur Livresque du noir  et nouvellement sur le site : frenchwritersworldewide.com -

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6 mars 2012 2 06 /03 /mars /2012 19:40

Article paru dans le magazine "Nous Deux" n°)3374 du 27 février  au 5 mars 2012 - journaliste Cédric Choukroun - Le magazine peut- être téléchargé gratuitement sur le site - "33 ans infirmière en psychiatrie" m'ont inspiré le roman noir "TROUBLE MIROIR" - Edition du bout de la rue.

Nous Deux couv AnitaNous Deux 3374 - Anita 1 web

 Nous-Deux-3374-anita-2. web

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5 mars 2012 1 05 /03 /mars /2012 14:55

 

Lire et découvrir ma biographie ainsi que celles d'autres auteurs - cliquer sur le lien.

Merci Julien !

 

http://www.k-libre.fr/klibre-ve/index.php?page=auteur&id=2495

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23 février 2012 4 23 /02 /février /2012 19:12

link 

Découvrez les questions auxquelles j'ai répondu - un extrait du roman

 

http://lechoixdeslibraires.com/livre-111939-trouble-miroir.htm#327749

 

Disponible sur Iphone

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3 février 2012 5 03 /02 /février /2012 16:30

Suite aux articles parus dans les revues spécialisées Santé, le Groupement des Intellectuels Aveugles a demandé à enregistrer le roman sur CD pour ses adhérents non ou malvoyants par le biais du Centre Exception handicap de la  Bibliothèque nationale de France. Loi 2006-961

J'attends leurs commentaires avec impatience. 

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3 février 2012 5 03 /02 /février /2012 16:11

Article de Michèle Nonclercq - Actualité culture - L'infirmière Magazine de février 2012.

 infirmière-magazine



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27 janvier 2012 5 27 /01 /janvier /2012 12:28

Ouvrez le livre :  link   

 

Prologue

 

L'infirmière Sarah Béranger arriva la dernière à l'atelier de musicothérapie où se tenait la réunion de service. A la recherche d'un siège libre, elle repéra, à côté du Dr Françoise Valence, la présence du nouvel interne de psychiatrie. "Non, pas lui !" Le rythme de son pouls s'accéléra, elle frissonna et pâlit sous l’émotion, déconcertée par sa ressemblance avec Yann Arman, l'un de ses anciens patients. Hallucination, sosie, jumeau ou usurpateur ? Elle privilégia cette dernière éventualité car un tel fait divers avait défrayé la chronique hospitalière l’année précédente et pouvait avoir fait des émules. Incapable de réfléchir, de prendre la décision d’accuser cet homme d’imposture, glacée de la tête au pied, elle restait figée à l'entrée de la salle. Sa seule pensée cohérente : fuir. Elle s'apprêtait à faire demi-tour lorsque sa collègue Flore l’interpella. Sans discrétion, elle lui indiquait une chaise vacante, dirigeant sur elle toute l'attention. Sarah retint sa respiration tandis que le regard sombre de l’interne glissait sur elle sans aucun signe d'une quelconque reconnaissance. "Quelle maîtrise dans la dissimulation ! Ce harcèlement frise la persécution." pensa-t-elle outrée.

 

Chapitre 1

 

De l'extérieur, rien ne distinguait cet hôpital d'un autre. Situé en banlieue parisienne, l’Asile, nom populaire encore donné par ceux qui l'avaient connu avant le souffle réformateur de Mai 68, avait été renommé Centre Hospitalier Spécialisé et les malades mentaux étaient devenus des patients. Des changements de dénomination dans le but de masquer la dure réalité de ceux qui résidaient en ce lieu sans l'avoir choisi. Implantés dans un parc aux arbres vénérables, les bâtiments austères en meulière à deux étages respiraient le calme, un calme apparent et trompeur pour les non-initiés. Passer la grille télécommandée du CHS puis la porte verrouillée d'une unité de soins c'était pénétrer dans un monde parallèle. A l'heure du choix professionnel, suivant un parcours tracé par l'exemple maternel, Sarah Béranger avait décidé d’embrasser la carrière d'infirmière en psychiatrie. Au contraire de ses copines paniquées, elle savait de quoi il en retournait et ne regrettait pas sa décision. Elle avait découvert là un rôle complexe et passionnant. Pourtant, quelle infirmière peut se targuer d'être suffisamment préparée à aborder les difficultés qu'entraîne le contact quotidien de patients atteints de troubles psychiques ! "La profession requière une bonne connaissance de soi mais à vingt ans peut-on prétendre se connaître suffisamment quand une vie parfois n'y suffit pas." jugea-t-elle.

Après trois années passées à travailler dans une unité Femmes, Sarah fut affectée dans la première unité mixte où toutes sortes de pathologies psychiatriques se côtoyaient : quelques graves névroses, des psychoses, aiguës pour la plupart.

Quelques jours après sa prise de service, un homme de vingt-huit ans fut hospitalisé : la troisième tentative d'insertion dans la vie sociale de Yann Arman se soldait encore par un échec.

Effacé et silencieux, il avait décidé de dissimuler l’un de ses yeux derrière un bandeau de cuir noir. Comme il n'y avait là aucune obligation médicale, Sarah s'en étonna.

" Pourquoi vous cachez-vous l'œil, Monsieur Arman ?

– C'est pour le préserver. J’alterne chaque semaine."

Il ne voulut pas s'en expliquer plus. Cet accessoire lui donnait l'apparence d'un ténébreux corsaire. Un sourire énigmatique persistait sur ses lèvres minces dès qu'il captait son attention. La seule note discordante de ce portrait tenait à la tonalité de son rire, un rire dissonant et crispant, incommunicatif par son manque de gaieté.

* * *

La présence de cette nouvelle infirmière distrayait Yann et élargissait son champ d'intérêt. Après une courte période d'observation, il décida d’aborder Sarah. La trouvant seule à l'infirmerie cet après-midi là, il se posta dans l'entrebâillement de la porte. Silencieux, respectant son travail qui ne tolérait aucune erreur, il la regarda préparer le traitement journalier et n'abandonna sa réserve qu'une fois qu'elle eut rangé le plateau en bois alvéolé sur lequel s'encastraient les verres et les coupelles. Palette multicolore d'une pharmacopée principalement basée sur les anxiolytiques et les neuroleptiques. "Camisole chimique." grimaça-t-il.

– Tes ongles longs ne te gênent pas ?

L'emploi du tutoiement la surprit. Sans rien en laisser paraître, en bonne professionnelle qui ne tient pas à donner une impression de rejet, elle ne le suivit pas sur la voie d'une telle familiarité.

"Voyez-vous, Monsieur Arman, ils me sont, au contraire, très utiles ainsi.

– Ah, oui ! Sais-tu que chez les Chinois, c'est un signe de supériorité ?

– A chacun son interprétation, je ne suis pas Chinoise !"

Il sourit de sa répartie. Test probatoire réussi. Que valait-elle aux échecs ? Il lui proposa une partie qu'elle accepta tout en l'avertissant de son faible niveau. Elle était en effet une piètre adversaire. Obligeant, il lui vint en aide et se moqua gentiment de son inattention à la manipulation des pièces. Il la questionna sur sa vocation d'infirmière, ses buts dans l'existence, et elle lui répondit avec concision et prudence, pesant ses mots mais en cours de la conversation, elle lâcha le mot : amitié.

"L'amitié n'existe pas. Ce sentiment n'évoquait rien pour lui. C'est soit de l'amour, soit de l'homosexualité, constata-t-il d'une voix neutre, baissant la tête.

– Comment ! Vous n'avez donc pas d'amis ?"

Le regard dans le vague, l'esprit de Yann s'évada le déconnectant du présent. Sa tignasse noire retombait en partie sur son front et lui balayait le visage. Émergeant soudain de son monde autistique, d'un mouvement brusque, il rejeta en arrière sa chevelure et la fixa avec une moue blasée.

" Non. Lorsqu’on aime quelqu'un du sexe opposé, cela s'appelle de l'amour et lorsque c'est quelqu'un du même sexe, c'est de l'homosexualité.

– De l'homosexualité… !"

Une lueur amusée zébra sa prunelle sombre. Machinalement, il se saisit du fou noir et le tourna entre ses doigts.

"Sais-tu que les échecs ont été inventés en Inde pour distraire un roi ? La reine n'existait pas, elle n'est apparue qu'au Moyen Âge.

– Ah, tiens, quelle galanterie !"

Sarah usa de la plaisanterie pour ne pas montrer que ce brusque changement de sujet la décontenançait.

" Les pièces étaient différentes : fantassins, chevaux, char pour la tour, éléphant pour le fou et vizir pour la reine, cita-t-il d'un ton monocorde sans ciller.

– Un vrai jeu guerrier avec son vocabulaire adéquat : tournoi, adversaire, attaque, vainqueur, vaincu.

– L'homosexualité, c'est la peur du sexe opposé, la recherche d'une personne du même sexe qui nous comprenne. D'ailleurs ce n'est qu'une histoire de baise et de baisés. Il posa sa pièce triomphalement. Échec !"

Jetant un regard à sa montre, il se leva. C'était l'heure de la distribution des traitements avant le dîner.

Qu'elle ne croie pas la partie finie. Elle ne faisait que commencer !...



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Présentation

  • : Le blog de roman-noir-de-blouse-blanche
  • : Écriture et parution de romans noirs à suspense psychologique - 1e d'une infirmière en milieu psychiatrique - 2e dans l'univers impressionniste de Claude Monet et son jardin de Giverny. En Écosse qui mêle la Romance et le fantastique.
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  • Papier et crayon ne me quittent pas - l'inspiration, fille des airs, ne se programme pas. L'écriture est une passion depuis toujours - Etre publiée, un rêve qui a rejoint la réalité.
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